Ce livre évoque les effondrements mystérieux des civilisations passées et ce que cela signifie pour notre avenir. Beaucoup de cultures se sont désintégrées à cause de crises environnementales et la plupart de ces crises venaient de raisons internes. Ceci est un voyage à travers l’histoire, de Haïti à la Nouvelle-Guinée, de l’Islande aux îles du Pacifique,...
Les indigènes du passé n’étaient pas fondamentalement différents des populations modernes européennes : la gestion des ressources environnementales a toujours été difficile, depuis que Homo Sapiens a développé l’inventivité moderne, l’efficacité, et ses talents de chasseur il y a 50 000 ans. Chaque colonisation par les hommes de terres auparavant dépourvues de présence humaine a été suivie par une vague d’extinction des grands animaux, qui avaient évolué sans la crainte de l’homme et étaient faciles à tuer, ou ont succombé à des modifications de leur habitat induites par l’homme, à l’introduction d’espèces nuisibles, et à des maladies. Spécialement pour les peuples analphabètes du passé qui ne pouvaient pas lire d’études de cas au sujet d’effondrement de sociétés, les dégâts écologiques constituaient une conséquence tragique, imprévue et involontaire de leurs efforts les plus grands, plutôt que d’un égoïsme moralement coupable, qu’il soit aveugle ou conscient. Les sociétés qui se sont anéanties de la sorte étaient parmi les plus créatives et avancées de leur temps, plutôt que stupides et primitives.
Aucun effondrement de société ne peut être attribué seulement à des dommages environnementaux. Les 4 autres facteurs qui y contribuent sont :
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